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Lizu y Marcos en BA

26 août 2007

Montevideo, la bonne surprise

Montevideo, dernière étape du voyage sans Lisou.

Ce qui impessionne le plus à Montevideo, c´est le calme et la sérénité des gens. Dans la rue, les conducteurs sont très respectueux des piétons. Les vendeurs et passants sont particulièrement aimables.

Le vieux centre de Montevideo est haussmanien. Les restaus sont raffinés, la communauté cultivée. Les musées, gratuits, méritent que l´on s´y attarde. Au sein de la Casa Rivera par exemple, un espace a été consacré à la place de la femme  dans la société uruguayenne, avec pour chaque décennie un focus sur les grandes figures (artistes, députées...). Gaby aurait flashé sur l´exposition de leurs costumes. Mary aurait préféré le musée du gaucho.

Le héros national est nommé Artigas, un beau gosse aux yeux bleus intimidants, père de l´indépendance. Il y a 200 ans, l´Uruguay était prise en étau entre le Brésil et l´Argentine. Après la débâcle de Napoléon, anglais et espagnols se sont joints au bordel local. Les petits uruguayens ont bien du mérite à avoir tiré leur épingle du jeu.
L´artiste le plus célèbre est Torres Garcia, qui a vécu notamment à Paris et New York. Ses théories sur l´art constructif sont renommées. Il a connu des périodes très différentes : pré-colombien, cubisme (portraits), fabrication de jouets, introspection...



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25 août 2007

La côte brésilienne

Vigdis Charlotte et moi avons remonté la côte est du Brésil, de Rio à Salvador.
Les plages sont parfaites, le soleil et la chaleur fidèles, les caipis dans les starting blocks. On s´est posé à Puerto Seguro, station tranquille mais dont l´ambiance renifle trop le tourisme pour moi. Ceci dit les bleds autour sont colorés, fleuris, entretenus; les visages souriants, bronzés... Et les pêcheurs de langoustes sortent leurs prises par trentaine. On longe la mer dans un buggy de location, qui tient la route mais pas la pluie.

Plus au nord, Salvador est à la hauteur de sa réputation musicale, surtout le soir venu. Un peu comme à Lappa, à Rio le vendredi soir. C´est la buena onda à chaque coin de rue: danceurs de capeira, groupes de percus... Le centre est petit indeed, et la misère omniprésente. Gaby et Matthieu nous rejoignent.

On s'est alors enfoncé vers l´ouest, une nuit de bus durant, pour nous poser quelques jours à Lencois. Vig nous a lachés pour aller se faire bronzer les fesses sur une île avec les franchutes adeptes du Farniente.

Excellente ambiance, qui permet une relation moins biaisée avec les locaux. Communauté authentique, restaus de qualité, et surtout excursions top top. Le tobogan naturel, au sein d´une cascade, garantit frissons, fraîcheur et délires. Autre highlight, le Pao Ignacio, qui surplombe la région, et où souffle un vent de 100 km.heure. La région regorge de cascades impressionnantes.
Enfin, c´est dans ce bled isolé qu´ils ont fait sauter mes points de suture !

Sur le retour vers Buenos Aires, je passe par Porto Allegre. La ville n´a rien d´esthétique, mais ses marchands de contrefacons surprennent par la diversité de leur offre, dans les rues en plein centre ville.

28 juillet 2007

Les diplômés

L’apprentissage, c’est pas du tourisme. C’est le ministre qui l’a dit, quand on quittait la vallée de Jujuy en Argentine pour le salar bolivien. Toujours est-il que l’apprentissage de Ratz et moi touche à sa fin, et que l’ESSEC nous a diplômé en juillet 2007. C’est donc la fin d’un long cursus (9 ans pour l’auvergnat, 7 pour la coco) plutôt sympa. On va voir ce qu’on va en faire !

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L’occasion était trop bonne, on a organisé une dégustation de vins sud-américains, ponctuée par un délicieux Gewurtz pour faire honneur à nos origines.

28 juillet 2007

Rio, ou la douceur de vivre

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Enfile une paire de haivanas et laisse couler les jours à Rio. S’il fait un peu chaud, commande un coco fraîche, et roule jusque dans les vagues.

Voilà déjà trois semaines que je profite de la vie avec les cariocas. La perle Lisou a quitté le continent pour le mariage de sa cousine Gwen, et les parents ont débarqués enchantés de New York. Nous vivons chez Matthieu et Gaby, à Copacabana. A cent mètres de notre mignon home, buts de foot et filets de volley se succèdent à perte de vue sur le sable fin.

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La ville reçoit actuellement les jeux de la Pan America, l’occasion de constater le chauvinisme local dans toute sa splendeur. Ceci dit, ils peuvent : « Ordre et Progrès » est leur devise, pour une économie qui tourne bien, un savoir vivre tranquille évident, et des footballeurs qui les comblent.

Depuis le pain de sucre, on réalise pleinement combien Rio est un site exceptionnel pour une mégalopole, un cadre unique au monde. La ville est toute en longueur : les quartiers longent étroitement les plages le Leblon, Ipanema, Copabana, Botafogo, Flamengo… Les « moros » sont des pics aussi élevés que sauvages. 7 collines de Rome, let me laught.

Ce qui est surprenant au niveau de l’aménagement urbain, c’est que se développent entre les quartiers de plages et les moros… des centaines de favélas ! Elles sont colorées, parfois avec une vue imprenable, et parfois situées à deux pas des quartiers bourgeois.

Le soir venu, les caipirinas pointent le bout de leur nez, d’abord sur la plage. Pas la peine de les compter sur les doigts des 2 mains pour se sentir boosté dans une ambiance euphorique. Ca danse grave (« baile funk »), sans embrouille. J’aime particulièrement le quartier de Lapa, qui s’anime surtout le vendredi soir.

Gabrielle dessine la collection de fringues pour la marque de commerce équitable « Tudo bom ? ». On a visité son bureau et la production à Pétropolis, sur les hauteurs de Rio, où vivaient les empereurs Don Pedro I et II.

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22 juillet 2007

Le Bilan de Lisou

Et oui, comme certains ont déja pu le constater, j´ai reintegré mes penates parisiennes apres ce grand, beau et enrichissant voyage.

En guise de bilan, je dois des remerciements aux quelques personnes qui m´ont rendue la vie si douce.

Je voudrais remercier mon chéri, resté au Bresil, pour m´avoir offert cette aventure sur un plateau et avoir supporté avec son légendaire entrain quotidien la "vipere"...

Ensuite un grand merci a Juan, mon coloc, qui vient de kidnapper son amoureuse francaise pour l´emmener en terre étrangere, un homme heureux... et qui a su etre avec nous et nos amis accueillant, génereux et passionnant.

Merci a Marie-Jose enfin, qui m´a ouvert les portes du "castellano", c est quand meme mieux de pouvoir communiquer avec son prochain...

Apres ce long voyage hors de l´Argentine, je suis retournée seule a Buenos Aires, deux jours enchanteurs ou j´ai pu prendre la mesure de la chance que j´ai eu de passer 5 mois et des poussieres dans une ville si elegante et racée.

Je n´ai pas dit que je n´y reviendrais pas...Elle restera une ville qui me fait envie, dommage qu´elle tourne le dos a la mer, elle serait parfaite.

Merci enfin a mon comité d´accueil francais qui m´a fait ravaler la nostalgie d´avoir quitté un endroit qui m´a donné beaucoup de bonheur et de serenité.

Allez, juste pour le plaisir, ultimes photos de conclusion sur Buenos.

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14 juillet 2007

Le monde tourne rond ?

Du foot du foot. Dans les quartiers chics de l’occidentale Buenos Aires, dans les banlieues des villes coloniales, dans les bleds andins, au fin fond des salars d’Uyuni, dans la jungle, sur la plage. Voilà, on en a vu partout. Avec des citadins qui ont besoin de se lâcher, des gamins excités, par le ballon ou les filles, qui flambent, qui draguent, qui suent.

Des ânes, des vaches, des militaires, des chiens, des lamas, des paysans, des poulets, des touristes, des cochons. Des buts en bambou, en fer, en cactus, natures, peints, avec du linge, des oiseaux. Vive le foot.Fronti_re_Bolivi_br_silienneSalar_Uyuni

Recoleta

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13 juillet 2007

La traversée du continent : de Sucre à Rio.

On croyait avoir tout vu en terme de transport : nous avions tort. Bien que nous ayons choisi la meilleure compagnie locale, ce trajet de 13h pour 262 km fut un sérieux cauchemar. Au delà de la route en elle-même, en terre alors qu’elle relie la ville la plus touristique du pays à la plus grande, ce sont vraiment les comportements des Boliviens qui nous ont laissé un souvenir impérissable…

Sales, prenant le bus pour une poubelle, on vous passe les détails mais on a tout eu, et même plus puisque Marco est ressorti de cette décharge roulante avec une méchante protubérance sur le front. Deux jours plus tard on sera obligés d’aller à l’hôpital vu la mauvaise tournure que ça prend, un kyste s’étant invité…

On finit tout de même par arriver à Santa Cruz, la plus grande ville de Bolivie et capitale de « l’Oriente ». Tout y est très différent. Fini l’altiplano, on est redescendu au niveau de la mer. Les Boliviens sont moins typés, plus détendus, accueillants. Ca sent la vie douce des cités tropicales. On y a découvert un resto formidable à tous points de vue, ensoleillé sur la grande place, où on a pu déguster une salade au camembert en écoutant Gainsbourg et Paris Combo, qui l’eut cru.

Peu de voyageurs de nos âges arpentent les routes sud-américaines sans Ipod, Mp3, discman ou autres. Parfois ce plaisir de l’écoute nous manque un peu.

Province dynamique, la région de Santa Cruz nourrit toute la Bolivie et contribue à hauteur des 2/3 du PIB. Pragmatiques et libéraux, les habitants se fichent du régime communisto-ethnique porté par « Evo », le Président Morales, et réclament un statut d’autonomie. Ils souhaiteraient par exemple la construction de routes et exploiter leurs ressources en gaz dont les Argentins et les Chiliens sont grands consommateurs. Seulement, ils ne sont pas censés vendre quoi que ce soit à ces derniers, avec qui l’Etat bolivien n’entretient plus de relations diplomatiques (privation de l’accès bolivien à la mer oblige).

Après 3 agréables jours à Santa-Cruz, et plutôt que de perdre du temps dans une hypothétique traversée de la jungle brésilienne (Pantanal), on décide de prendre l’avion pour Rio. Pas de bol, l’unique compagnie à notre portée ne prend pas nos CB. Il faudra donc traverser cette jungle. Petit problème : il est obligatoire d’avoir été vacciné au moins 10 jours avant le passage de la frontière brésilienne contre la fièvre jaune. Consternation… Qui ne durera pas plus de 3 minutes car la charmante dame de l’agence va nous vendre le vari/faux sésame pour 10 $ - moi j ai été vaccinée avant le Kenya et Marco… pense aussi l’avoir été.

Comme il est hors de question de reprendre le bus,  nous choisissons de monter à bord de « l’Infamous Death Train ». 18h pour rejoindre la frontière. C’est peu cher, agréable, et à chaque arrêt, des marchands nous abreuvent de limonade, café, thé, empanadas, brochettes etc. J’essaierai tout. On s’endort avec une lune énorme et jaune qui domine la forêt.

Au matin, on passe la frontière de Quijarro à Corumba : BRACHIL !

C’est le choc ! Oubliée la Bolivie, les peaux sont plus noires… et dénudées. C’est la tong attitude. On adore.

Puisqu’on est finalement dans ce lieu unique au monde en manière de faune et de flore, on décide de visiter le Pantanal.

Depuis Corumba, on n’a pas forcément choisi la bonne agence parmi les deux qui font visiter la région (la faute au Lonely!), toujours est il que c’est avec Ecological Expeditions que nous nous engageons à passer 3 jours au fin fond du Pantanal.

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Sur la route du camp nous voyons des floppées de gentils caïmans, représentants de leurs quelques 20 millions de congénères qui peuplent la région, des cerfs, des hérons, toucans et des dizaines de jolis oiseaux dont nous ne connaissons pas le nom.

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Le camp est rustique, et Lisou découvre les nuits en hamacs. On commence par pêcher le piranha lors d’une balade en bateau, sur une rivière cernée par la jungle et les chants d’oiseaux. La barque est petite, les caïmans proches, et Marco tripe bien sûr avec les singes perchés sur la rive.

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Le lendemain, après une froide nuit, balade en tongs ( !) dans la jungle puis 3 heures à cheval. On a vu des perroquets bleus Aras, magnifiques et romantiques puisqu’ils restent toute leur vie avec leur partenaire et ne se remarient jamais si l’un vient à mourir. Beaucoup de jaburus, des cigognes à tête noire qui sont l’emblème du parc, un cochon d’eau, un tatou affairé.

Lors de notre dernière matinée, nous verrons un couple de tamanoirs tout tranquille à notre approche pour la simple raison qu’ils n’y voient goutte.

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C’était assez spectaculaire ce changement d’environnement, ces marais où l’agitation des animaux domine le bruit des hommes. Le Pantanal grouille de vie, la terre et surtout le ciel où toucans, perroquet, hérons, jaburus et autres se croisent, chacun vacant à ses occupations et cherchant sa destination.

Dommage qu’on n’ait pas pu se sentir en confiance avec le guide, parce que lui comme ses collègues picolaient leur mère sans se soucier beaucoup des gringos. Une légère impression d’être du bétail parfois. Exemples : dans un marais qui regorge de vipères, d’anacondas, de piranhas, de crocodiles, ils nous emmènent pieds nus et sans conseil.

Pour pimenter le tout, on voyage avec un pote australien très brut de décoffrage : il mange, fucking good, il tousse, fuck off, il s’énerve, fucker.

On l’abandonne dans le Pantanal et on pousse jusqu’à Bonito, par amour des poissons et des eaux claires.

En effet, Bonito (« mignon ») dispose de plusieurs sites de rivières limpides et poissonneuses. Les prix brésiliens nous ont cependant heurtés après la Bolivie. On ira donc à l’endroit le plus abordable, mais qui reste paradisiaque. Fond transparent, gros poissons brillants à portée de main, oiseaux multicolores et eaux de coco. Dur le Brésil…

Le soir, nous irons en 5 heures à Campo Grande, afin d’attraper un bus pour Rio et avaler 23 heures de trajet.

27 juin 2007

Sucre : Home sweet Home

Vu le coût de la vie bolivienne -10 fois moins qu´en France- et les quelques moments un peu durs passés ces derniers jours, (froid polaire, zéro douche, bus de la mort et poussière), on craque, mais c´est le guide kidikifo, pour un hôtel avec jacuzzi, c´est toujours moins cher qu´un Formule 1 en France. Le patio abrite roses et arômes, les petits pains sonts chauds...

Deux jacuzzis et une nuit de 12 heures plus tard, nous étions propres et suffisemment frais pour continuer notre voyage dans des hôtels, heu, on va dire moins classes. On pose nos sacs au Charcas Hotel, et on retrouve les 3 Frenchies qui vont être nos compagnons de rigolade pendant 5 jours.

Sucre est jolie comme un coeur, parfaite pour se reposer. Il fait bon, enfin meilleur, on est quand même à 3000, les collines de la ville sont parsemées de blanches maisons coloniales avec patio et balcons en bois scupltés qui rappellent l´Andalousie à Marco. Nous sommes montés au Mirador, avons visité la Casa de la Libertad où a été proclamée l´indépendance de la Bolivie.

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On a enfin pris le temps de faire le blog (mettre des photos relève du défi mais on vous promet, on essaie !), on est allés au cinema voir "Marie pleine de grace", un film sur les "mules" colombiennes, ces femmes qui transportent de la cocaine dans leur estomac vers les USA. On vous le recommande, il est dur et beau.

On lit aussi les journaux locaux pour prendre la température du pays : on est pas décus, c´est un bazar total.

En resumé, le premier président indigène qu´aie connu ce pays où les indiens sont majoritaires, Evo Morales, élu en 2006, est en train de diviser le pays en portant un projet d´Etat plurinational où chaque région pourrait exercer ses propres lois. Cela permettrait par exemple le retour à la lapidation comme forme de justice car c´est une tradition indigène. Je ne connais pas la situation avant, mais ce qui est certain, c´est que cela a exacerbé les identités locales et les revendications d´autonomies regionales. Facile, on peut imaginer les différences entre des peuples vivant à 4000 m au nord/ouest, et ceux vivant dans la jungle a l´Est...

Deuxième gros sujet de discussion, la Capitalidad, autrement dit la revendication de Sucre d´être la capitale du pays. Elle l´est historiquement mais ni economiquement, ni demographiquement. A Sucre, la Capitalidad, c´est leur dada.

J´ajoute que Morales veut supprimer l´autonomie des universités ce qui nous donne une manif quotidienne, car Sucre est une grande ville universitaire et d´intellectuels.

Et pendant ce temps, la situation économique ne s´améliore guère...

27 juin 2007

Uyuni : courage fuyons.

Alejandro nous avait prévenu: Uyuni, qui sert de base arrière pour les visites du Salar, est tout sauf agrèable. On le soupçonnait d´être un peu partial puisqu´il est de Tupiza, ville concurrente, mais non, pas du tout du tout, Uyuni est conforme à la légende : laide, sale, et méchante. Ca grouille tellement de touristes que les locaux ne vous regardent que comme la prochaine poule qui va au sacrifice. Si je ne vous plume pas, un autre s´en chargera. Le sens du beau et de l´agréable est tellement absent que dans l´hôtel ou nous avons trouvé refuge, d´affreuses tranches de viande séchaient sur les cordes à linge.

Nous sommes donc partis aussi vite que possible pour Sucre, via Potosi .

Potosi est la ville la plus haute du monde, à 4000 et des poussieres, une ville coloniale qui semblait assez jolie mais ou la seule attraction est la visite des mines d´argent où on prend des photos des mineurs en sueur qui vont mourir a 45 ans pour 2€ par jour. On a decidé d´éviter, de toute facon la spéléo nous rend claustro, et il faut vraiment ramper...

Nous voila donc embarqués à Uyuni pour 5 heures de bus : objectif Potosi. Marco a tiré la bonne place a côté de rondes et odorantes voisines; la bolivienne a un style mais pas de culotte.

Apres 500 mètres de route, on tombe sur un barrage, fruit d´une manifestation dont nous ne parviendrons pas à comprendre les revendications. Palabres, négociations, finalement on embarque quelques manifestantes gratuitement pour continuer. On passe au dessus des pneus en feu; restons calme. Le voyage se poursuit avec des montées d´adrénaline violentes. Le chauffeur confirme son statut de malade mental sur ces pistes de montagne. On manque sérieusement d´envoyer une voiture au fond d´un ravin, une touriste vomit tout ce qu´elle peut par la fenêtre. Arrivée a Potosi, on quitte le bus aussi vite que possible et on prend un taxi collectif qui, beaucoup plus sereinement, nous emmène a Sucre pour 25 Bol.

Le but à Sucre : se poser un peu et prendre quelques décisions sur la suite du yoyage. 3 Frenchis en tour du monde (nous avons mis leur -politiquement correct- blog en lien) vont nous y aider : StanBenFlo, bolos bien cools, vont nous faire passer quelques douces soirées...

27 juin 2007

Carte de la suite du voyage

On avait donc dit il y a quelques semaines qu´on se dirigerait vers le Perou... Et ben non, on a envie de CHALEUR, de plage, d´une autre ambiance. Il faut dire que je commence a compter les jours, je n´ai plus tout mon temps, et j´ai vraiment envie de voir le Bresil, une culture plus festive et plus africaine. En plus la famille de Marco y sera egalement.

Donc nous prenons le bus dans 2 heures pour Santa Cruz, environ 265 km de Sucre mais 3000 de dénivellé et la moitié de la route en terre... Apres nous hesitons entre traversée du Pantanal, la jungle bresilienne, et avion jusqu´a Salvador De Bahia. BRACHIL !!! Il faut dire que notre Lonely (encore lui, mais il y a un deficit de confiance entre nous) nous assure que c´est  faisable en disons deux jours. Mais les récits des survivants indiquent plutot 3 semaines... Nous décidrons demain en fonction des prix des billets d´avion... Ce qui est certain, c´est cette carte...

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